J’aime écrire. J’ai toujours aimé ça.. Jouer sur les mots pour se jouer des maux. Un exutoire comme un autre me direz-vous. Oui, mais…
Des exutoires, j’en avais plusieurs. En fonction de mes besoins et surfont de ce qui devait être évacué. Mais petit à petit, nombre d’entre eux ont disparu et l’écriture reste souvent seule candidate.
Au fil des années et sur de nombreux sujets, j’ai cumulé des milliers, voire des dizaines de milliers de lignes. Du simple jeu de mots au texte de plusieurs pages an passant par une simple idée ou quelques vers informes, j’ai besoin de coucher tout ça quelque part. Le poser me permet de me le sortir de la tête, ou de pouvoir le reprendre plus tard. Ou pas.
Je dois avouer que j’ai une nette préférence pour l’écriture manuscrite, mais j’ai aussi toujours à portée téléphone, tablette ou ordinateur pour noter, évacuer, et retourner à ce sur quoi je dois me concentrer. Le succès n’est pas toujours au rendez-vous.
Depuis quelques temps, il m’arrive de me relire et de me dire : Tiens, c’est pas mal ça !
Je me demande alors si je ne pourrais pas en partager davantage, comme je le fais depuis quelques jours avec les ironèmes et autres jeux de mots. Mais c’est là qu’un nouveau problème survient.
Et oui, parce que…
Éternel indécis en questionnement constant, ai-je le courage de rendre certains écrits publics ? Sous quel format ? Sous mon identité dite « officielle » (xakan/Benjamin) ou sous un nouveau pseudo totalement décorrélé ? Sur un blog ? Un livre ? Un compte Write Freely ?
Bref, je crois que tout ça, ce n’est pas pour de suite… En attendant, je n’aurai qu’à écrire…
Illustration – Photo de Trent Erwin sur Unsplash