Cette réflexion n’est pas nouvelle et m’occupe régulièrement l’esprit depuis plusieurs années : Comment gérer mes différentes identités en ligne ?
xakan est mon identité principale, également connue de mon employeur, d’une partie de ma famille et de certains proches. Aucun propos réellement engagé n’était tenu sous cette identité, et la plupart du temps ce n’étaient que pensées sans intérêt, ou boutades de qualité aléatoire et discutable.
Les autres comptes sur différents réseaux sociaux étaient, eux, bien plus engagés et peu étaient celles et ceux pouvant faire le lien entre ces comptes et xakan ou ma véritable identité.
J’ai récemment eu des discussions avec plusieurs personnes concernant l’utilisation de mon véritable nom, et ce que ça pouvait modifier concernant ma présence en ligne. Des échanges très constructifs qui ont permis d’aborder de nombreux points auxquels je n’aurais pas forcément pensé seul.
Le premier et le plus important selon moi est le fait de devoir peser chacun de mes mots car une simple recherche sur mon nom pourra les faire facilement ressortir. Je serai donc contraint de publier de façon moins impulsive et plus réfléchie, de choisir mes mots et mes propos pour n’offenser personne involontairement, et m’assurer que chaque chose sera assumée dans le futur même si mon avis peut évoluer au fil des rencontres et des événements de la vie. Je me dois alors de porter une attention particulière à ce qui doit rester du domaine du strictement privé et ce qui peut, plus ou moins facilement, être dit publiquement.
Le second argument qui m’a convaincu est la maîtrise de ce qui peut être trouvé sur moi. Au fil du temps, si tout se passe normalement, tout ce qui pourra être trouvé en cherchant mon nom viendra de moi. Ce sera donc assumé auprès de tout le monde.
Enfin, troisième et dernier point, mais pas des moindres : assumer. Assumer ce qui ne devrait pas être considéré comme honteux. La normalisation de ce qu’on appelle habituellement » différences », et ne plus avoir à se cacher derrière un pseudo parce qu’on ne rentre pas strictement dans les normes de la société de laquelle nous vivons.
To be continued…